Quelle est la meilleure alternative au sucre ?
- 15 nov., 2023
- Blog Higéa
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Autrefois convoité pour sa rareté et son goût unique, le sucre est aujourd’hui devenu l’ennemi n°1 à abattre. Et pour cause ! On ne compte plus le nombre d’effets néfastes dont il est accusé : obésité, diabète, hypertension, maladies cardiovasculaires, caries… la liste est longue. Face à ce problème de santé publique, de nombreuses alternatives au sucre ont peu à peu surgi du placard des industriels du secteur. Mais que valent vraiment ces produits de substitution ? On vous donne notre avis ?
Qu’est-ce que le sucre ?
Les sucres font partie de la famille des glucides (avec, entre autres, l’amidon et les fibres). On en retrouve principalement 3 types dans notre alimentation :
- Le saccharose (sucre de table) : extrait à partir de la betterave ou de la canne à sucre, il subit un processus de raffinage qui le rend blanc, d’où son appellation de sucre blanc. Il dispose d’un fort pouvoir sucrant.
- Le fructose : c’est un sucre naturellement présent dans les fruits, le miel ainsi que certains légumes. Il est également doté d’un pouvoir sucrant
élevé, tout en ayant un indice glycémique inférieur aux autres sucres. - Le glucose : il est la principale source d’énergie pour notre cerveau et nos cellules, et il est stocké dans notre organisme sous forme de glycogène. Le sirop de glucose est massivement utilisé par l’industrie agroalimentaire pour rendre les produits plus addictifs. Son indice glycémique est très élevé.
Pour continuer à profiter des plaisirs du sucre tout en réduisant son impact sur notre santé, plusieurs alternatives ont été commercialisées ces dernières années.
Si certaines d’entre elles promettent monts et merveilles, il faut toutefois savoir discerner le vrai du faux :
L’aspartame
Lorsque l’aspartame a été découvert, en 1965, l’affaire était entendue : cet édulcorant promettait ni plus ni moins de révolutionner l’industrie
agroalimentaire. Comment ? Grâce à son pouvoir sucrant environ 200 fois supérieur à celui du sucre de table… les calories en moins. De quoi faire saliver - sans culpabilité - les consommateurs du monde entier.
Mais n’est-ce pas un peu trop beau pour être vrai ? Il faut dire que ce célèbre additif alimentaire (codé E951) fait l’objet de nombreuses controverses depuis sa mise sur le marché, en 1974. Dès lors, plusieurs études ont été menées afin de mettre en lumière les potentiels effets nocifs de l’aspartame.
Les conclusions sont à double tranchant : d’un côté, les données semblent démontrer que les doses consommées à l’échelle d’un individu ne semble peser aucun risque sur notre santé. Cependant, un autre rapport d’étude a révélé que les édulcorants artificiels perturberaient la flore intestinale, provoquant une résistance à l’insuline - ce qui peut mener à une prise de poids et au diabète de type II.
La stevia
La stevia est une famille de plantes originaires d’Amérique du Sud, dont certaines espèces sont utilisées comme édulcorant depuis des siècles par les Guaraní
(peuples amérindiens) du Paraguay et du Brésil. De quoi ravir les marketeurs avides d’arguments exotiques (cf. une célèbre marque de soda).
Ce n’est qu’en 2010 que sa mise sur le marché a été autorisée en France. D’un point de vue nutritionnel, elle possède un pouvoir sucrant environ 300 fois supérieur à celui du saccharose, et un apport calorique très faible par rapport aux doses utilisées. Seul bémol : son arrière-goût de réglisse envahissant, ce qui pousse de nombreux industriels à ajouter du sucre pour couvrir ce désagrément…
De plus, il convient de rappeler que même si la stevia est associée à une image de plante naturelle, sa commercialisation en tant qu'édulcorant nécessite des processus d’extraction chimiques, sans compter les additifs qui y sont ensuite ajoutés.
Miel, sirop d’érable, sucre de bouleau...
Il existe également de nombreux substituts au sucre extraits à partir de sources naturelles :
- Miel : il est souvent cité lorsqu’il s’agit de trouver un remplaçant au sucre.
S’il est vrai qu’il est riche en nutriments (vitamines, magnésium, fer…), il n’en reste pas moins très calorique, même si son fort pouvoir sucrant permet de limiter les quantités à utiliser. - Sirop d’agave : issu d’un cactus mexicain (l’agave bleue), ce sirop est très à la mode en raison de ses vertus nutritionnelles et son pouvoir sucrant, équivalent à celui du miel. En revanche, même si son indice glycémique est réputé faible, celui-ci peut fortement varier en fonction de la qualité et de l’origine du produit.
- Sucre de bouleau : cet édulcorant, aussi connu sous le nom de xylitol, est obtenu à partir de l’écorce de bouleau. Il est apprécié pour son faible indice glycémique ainsi que pour son fort pouvoir sucrant. Néanmoins, consommé en trop grande quantité il peut avoir des effets laxatifs. Il a aussi la réputation d’entretenir la sensation de faim.
On pourrait aussi citer le sirop d’érable, le sucre de coco, l’érythritol… chacun d’eux possédant leurs propres caractéristiques. Bien qu’ils apportent une réelle alternative au sucre blanc raffiné, leur principal inconvénient réside dans leur teneur en calories et/ou leur indice glycémique élevé.
Les sucres de fruits
Depuis peu, il est devenu possible de goûter au plaisir du sucre sans culpabiliser. Grâce à un procédé d’extraction naturel certifié sans « haute transformation», les sucres de fruits Higéa ont un impact calorique 65% inférieur à celui du sucre blanc. De plus, leur indice glycémique est de seulement 11,9… ce qui équivaut à celui d’un légume vert !
Contrairement aux édulcorants, les Sucres de fruits Higéa sont 100% naturels et 100% Français :
ils proviennent uniquement des fruits (raisin, pommes ou dattes) et le procédé d’extraction n’utilise ni solvant ni adjuvant. Difficile de faire mieux, n’est-ce pas ??
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